Jour 3 : d'un Bled à la capitale, suite de l'excursion slovène.

Un bus suivant une route interdite aux piétons plus tard, et voilà la gare de Lesce Bled, à l'opposé par rapport au village de celle de Bled Jezero. Direction Ljubljana, la capitale slovène, entre trains de marchandises (voitures, bois), tags, forêts de pins et cours d'eau (sans parler des trains de marchandises taggués traversant des forêts de pins. Les montagnes s'éloignent.


Un train. Et quelques tags. Dans une gare.

Sac laissé à la consigne de la gare. Errance jusqu'au château qui domine la ville. Pas la moindre idée d'un endroit pour passer la nuit.

Le haut de Ljubljana.

Ljubljana est, je pense, ce que l'on appelle une capitale à taille humaine. Un château, un grand parc en bordure du centre, dans lequel la mode semble être de s'asseoir à côté de son vélo à l'ombre d'un arbre - ou d'y faire de la slackline, quelques petites places ombragées, une rivière, ce qu'il faut d'églises et de travaux, des bus et des passages piétons à compte à rebours.



Un peu d'eau entre des maisons.







Un des dragons du pont des Dragons...

Clichés de tous les médaillés olympiques slovènes dans le grand parc de la ville.

 Après un peu de prospection de prospectus à l'office du tourisme, je déniche un hostel un peu à l'écart du centre mais aux tarifs fort modiques.

S'en suit une exploration de la ville - s'y promener sous le soleil estival tout en mangeant des cerises achetées sur le marché n'est pas outrageusement désagréable - jusqu'au fameux parc où l'allée principale est remplie de photos de tous les médaillés olympiques slovènes (avant les JO de Barcelone en 1992, la Slovénie n'était pas un état indépendant).

Les slovènes seraient-ils des cousins éloignés des néerlandais et/ou des scandinaves ? La fréquence d'utilisation des vélos et le respect quasi religieux (à l'exception de quelques-uns des susnommés vélocipèdes) ne va pas à l'encontre de cette loufoque hypothèse...

Après une longue et intense enquête, il s'est avéré que la boisson jaune citron ressemblant à un soda qui peuplent les tables des caffés est en fait l'incarnation locale de ce fléau global qu'est la bière...

En regardant mes plans, ou plutôt leur absence à partir de là, l'impression que c'est maintenant que les choses amusantes commencent n'est pas vraiment loin. Et le lendemain ne démentira pas cette intuition...


Coucher de soleil, vu d'un dortoir au cinquième étage.

Mes collocs d'un soir sont deux et norvégiennes, touchant à la fin d'un périple de trois semaines - non sans casse, une a des béquilles - passant par le Danemark, l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Autriche. Une sympathique conversation s'engagent, à propos d'études, de météos (l'éternel sujet de discussion) française et norvégienne et d'autres bricoles du même acabit.
Publié le 05/10/2013.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire