Jour 17 : matinée pragoise.

Pour relever un peu le niveau, commençons par cette photo à la qualité indéniable. Figurez-vous que j'ai aperçu cette chaîne de boutiques dans la moitié des pays d'Europe avant d'en voir une en France !

Une photo à la qualité indéniable.
Quelques jeunes gens un peu éméchés fournissent une distraction sonore au milieu de la nuit, puis c'est parti pour un tour gratuit de la ville organisé par l'hostel qui m'hébergeait ce jour-là.
La guide est russe (je lui demanderai plus tard en anglais la signification d'un mot tchèque), c'est sa première fois et entre histoire tchèque, légendes locales et évocation du Don Giovanni de Mozart (et la statue du Commandeur commémorant la Première), elle ne s'en tire vraiment pas mal.

Un tour, ou une porte. Au choix. Appelez cela comme vous voulez.

Un bâtiment ayant probablement un lien avec les arts.

L'intérieur d'une église.

Le plafond de la suscitée église.

La curiosité principale de la même église.
Tour dans la Vieille Ville de Prague, avec notamment un passage par l'église St Jacques où la Vierge s'anima pour arrêter le voleur (et surtout sa main, toujours "visible") qui menaçait de piller l'autel puis l'arrivée sur la grande place aperçue la veille, la place de la Vieille-Ville (non, ça ne s'invente pas) avec au passage une petite leçon historique sur les - trois - défenestrations tchèques (si le sujet vous intrigue, cette page [oui, la flemme de trouver une source plus adéquate/spécifique/moins mainstream comme on dit] vous en parlera probablement [oui les pages causent maintenant ; certaines mêmes en français] beaucoup mieux que moi).

Staroměstské náměstí
 A une extrémité de cette place au nom original si poétique (ainsi que les plus curieux d'entre vous ont dû le constater grâce à la légende précédente), un gros attroupement de touristes que nous nous empressons de rejoindre pour admirer l'horloge un peu particulière qui se trouve là : une horloge astronomique médiévale reconstruite après le bombardement de la zone durant le second conflit mondial qui s'anime, et fait un peu de bruit, toutes les heures.

Pražský orloj

Des petits bonhommes à côté de l'horloge astronomique.


La statue de Commandeur.
 Pressée par le temps, je m'éclipse pour aller jeter un coup d'oeil au fameux pont dont la construction fut ordonnée par Charles IV ; direction la mer de touristes au dessus du Danube. Je me fais réprimander par un vigile pour avoir posé mon sac à un endroit indécent (aux pieds des statues visibles plus bas). Un vieux monsieur fait jouer du violon à un pantin en play-back, ce que pas grand monde ne semble remarquer.

Entrée du Karluv Most.

Et la lumière fut quand à la signification de Most dans la moitié des pays est-européens.

Vue sur les hauteurs escaladées la veille.

Des gens. Un peu immobiles.

De l'eau, surplombée par des bâtiments avec des toits roses.

Un jour, quelqu'un m'expliquera l'intérêt de se faire tirer le portrait à un endroit célèbre sans décor derrière.

Décoration de plafond intéressante.
 Retour vers la gare pour attraper un train vers le nord de l'Allemagne ; passage devant deux-trois bâtiments pas trop moches et l'entrée du musée des instruments de torture médiévaux.

Des gens perdus sur les toits.

Le programme des trains.

De forts belles ruines.

 Un groupe de jeunes filles faisant visiblement partie de l'équivalent allemand (ou d'un pays germanophone) des scouts chantent accompagnées par une guitare ; cette distraction bienvenue est finalement interrompue par les protestations véhémentes de certains passagers du wagon.

La vitesse réduite du train présente au moins l'avantage de pouvoir examiner à loisir la verdoyante vallée de l'Elbe (d'après la carte, en tout cas).

Un fort beau cours d'eau accompagné de fort belle verdure.
Un peu plus tard, on frôle l'incident diplomatiques lorsqu'un quatuor de mamies allemandes avec un quartet de réservations pour un carré de places essaient de faire valoir leur droit à un couple d'américains ne comprenant ni un mot d'allemand ni le concept de places réservées ; survient un allemand qui parlent quelques mots d'anglais et la crise est avortée.
Une autre de ses conversation incongrues prend alors place ; l'allemand est thérapeute / professeur de sociologie, travaillant à Dresden et rentrant sur Berlin, les deux étasuniens sont californiens, de Los Angeles, et ont une vision des choses pour le moins décalée, en particulier sur les transports et les saisons ; des vignes à la seconde guerre mondiale en passant par le Wisconsin et l'importance de connaître ses racines...

Publié le 26/06/2014. 

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