Jour 15 : de Budapest à Bratislava via le Balaton

Check out vers 5h20. Devoir rester debout (ou tout du moins affalé entre une chaise et un bureau) toute ou partie de la nuit, la partie un peu moins agréable du job de gérant d'hostel...

Faire trois courses et en avoir pour presque 1000 Ft semble étrange, avant de se rendre compte que cela représente à peine plus de trois euros.

Une gare et son panneau.
 La journée commence par une petite escapade qui durera deux heures et demie au bord de l'immense lac Balaton, à l'ouest de Budapest. Descente en gare de Balatonalmadi (de loin pas le plus compliqué des noms en Balaton- ). Petite anecdote en passant, dans toute supérette hongroise qui se respecte, le client peut acquérir des barres de chocolat Balaton.

Le bleu lac Balaton.
 Le lac lui-même se révèle assez difficile d'accès en raison des campings, plages privées et ports qui en parsèment la berge. Quelques pêcheurs et baigneurs matinaux. Cadre pas exagérément indigeste. Un ponton à touristes, avec bateaux et distributeur de pièces souvenirs.

Le sépia lac Balaton.

Un pêcheur devant le lac Balaton.
 Longer l'eau ne s'avère guère plus aisé ; un centre de loisirs vendant maillots et autres accessoires de plage se dresse entre l'onde et le chemin jusqu'à une zone dégagée où des pêcheurs vaquent à leur occupation au milieu des roseaux. Alors qu'un demi-tour semble inévitable, l'un deux parvient m'expliquer avec ses mains et un peu d'allemand  que le camping assez huppé qui se tient là peut être contourné. Petite promenade le long d'une piste cyclable. J'essaie de m'en écarter pour me rapprocher du lac, mais au bout de quelques pas, je manque de peu de marcher sur ce qui ressemble fort à un serpent. Demi-tour immédiat.

Sérieusement, à quoi sert une légende ?

A signaler qu'il y a quelqu'un au bord de l'eau ?
 Peu après, la gare suivante pointe le bout de son nez, et à proximité une petite plage en libre accès, coincée entre un camping et un centre de loisirs. Pause sous le soleil et trempette pour les pieds, puis retour au point de départ.

A décrire ces inoubliables volatiles ?

A affirmer mon ignorance vis-à-vis de cet édifice ?
 Retour - pour la première fois depuis la Suisse - des annonces pour les arrêts dans les trains, et sérieux retard dans celui qui me mène à Bratislava, de l'autre côté de la frontière slovaque.
Apparemment, la langue la plus proche du magyar est le finnois ; les deux peuples auraient une même origine et se seraient séparés lors d'une migration depuis l'est.
Tout comme en Roumanie, les jeux d'argent, et le billard, semblent très présents.
En gare de Budapest, de nombreuses personnes fouillent les poubelles et ramassent des détritus à même le sol, en particulier bouteilles et canettes.

Train moderne avec affichage (en anglais, tout comme la majorité des conversations audibles) des vitesses (autour de 41 km/h pendant un long moment) et des prises réservées aux ordinateurs.


A commenter sur des reflets ?
 Tant que nous sommes dans les remarques en vrac sur la Hongrie : prix très variables : nourriture à un prix dérisoire dans les supermarchés et la plupart des restaurants mais peuvent monter significativement dans les endroits très touristiques (pour les sodas en particulier).
Vrai changement par rapport à la Roumanie et la Bulgarie.
Les mots hongrois peuvent être très long.

De superbes paysages le long du Danube dans les collines hongroises proche de la frontière, au niveau de Szob.
Un des avantages de l'espace Schengen : pas de contrôle aux frontières (et un désavantage : où est donc exactement la dite frontière ?).

Entre ses collines verdoyantes et ses champs de tournesols, ce coin de Slovaquie ne semble pas désagréable...
C'est le premier pays à la fois dans la zone euro et l'espace Schengen depuis la Slovénie.

Et revoilà les tags !
L'apparence de la gare centrale de Bratislava est décriée par les locaux dans un plan de la ville destiné aux touristes mais est loin d'être aussi sinistre que certaines précédemment aperçues.
Après un petit coup d'un main d'un slovaque francophone (ou l'inverse) et un court trajet en bus, arrivée à l'hostel Blues.

Bratislava. Slovaquie.
 Sympathique accueil, très informatif, en particulier pour m'indiquer un endroit où tester la gastronomie locale. Le dit endroit, au nom profondément typique, le Slovak Bar, est tellement réputé pour servir de la boustifaille traditionnelle slovaque qu'on y trouve davantage d'étrangers que d'autochtones. Cela dit, le cadre est plutôt spectaculaire et le manger pas trop mauvais, et nourrissant.

Le Slovak Bar, bar traditionnel slovaque.

Pour clore la journée, petit tour de nuit dans les rues de la capitale, calme mais parsemée de piétons.

Publié le 29/04/2014. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire