Jour 6 : Train. Zagreb. Train. Belgrade. Train.

La gare de Zagreb, au (tout) petit matin.

Un zagrébois et jaune bâtiment.

Un zagrébois et religieux bâtiment.

Un zagrébois autocollant protestant contre l'adhésion à l'UE.

Dans le train entre Zagreb et Belgrade.

Poste-frontière entre la Croatie et la Serbie.

Dans les environs de Belgrade.

Des rails à proximité de la gare de Belgrade. Et un train. Et des fils.

Le magnifique nouvel écran d'affichage (en cyrillique) de la gare de Belgrade.



Le train reliant Belgrade à Bar, sur la côté monténégrine. Les couleurs sont absolument artificielles.

Dans le susdésigné train, encore en gare de Belgrade.

Une coupe longitudinale de Belgrade.


Peu de détails supplémentaires sont nécessaires pour une journée commencée dans un train de nuit arrivé peu après 5 heures dans une capitale aux rues déjà animées - les trams bleus circulent à bonne fréquence, on s'active devant les boutiques ou au montage d'un marché en plein air, un groupe examine avec intérêt un édifice religieux - et achevée dans un train de nuit à destination du Monténégro - bien rempli et à la température aussi incertaine que l'avancée et l'horaire d'arrivée.


Quelques observations en quittant la Croatie :

¤ il semblerait qu'il y ait "trois parties" : le nord-ouest, autour de Zagreb et jusqu'aux lacs de Plitvice aux collines verdoyantes, assez similaire à la Slovénie voisine ; le sud, la côte dalmate aux paysages plus rocailleux, secs et méditerranéens ; l'est, la "branche" qui part vers la Serbie, relativement plate dont les nombreux champs ne seraient pas bang out of order en France, au climat probablement plus continental ;

¤ les croates semblent moins maniaques que les slovènes en ce qui concerne les passages piétons ;

¤ les traces de l'ex-Yougoslavie y sont davantage visibles (relativement aux endroits où je suis passée), notamment dans les infrastructures ferroviaires ;

¤ les deux pays semblent férocement patriotiques - ce qui ne semble pas exactement surprenant à peine 20 ans après leur indépendance : présence de drapeaux sur de nombreux bâtiments, sur les vélos, les sacs ; particulièrement par rapport au sport, leur principal moyen d'expression sur la scène internationale.


Voilà pour l'épisode "je fais semblant de savoir ce que je raconte et d'avoir des trucs pas trop bêtes à dire".
Ceci étant fait...

En Serbie (tout comme au Monténégro), les alphabets latins et cyrilliques coexistent, même si le second semble prédominant - notamment sur les manchettes des deux policiers (un homme et une femme) effectuant le contrôle d'identité serbe (même si dans leur dos, on peut lire "border police").
L'alphabet cyrillique devrait sembler familier à quiconque connaît l'alphabet grec, avec néanmoins un certain nombre de différences - et savoir déchiffrer quelques mots peut se révéler utile.

En arrivant dans la banlieue de la capitale serbe, bâtiments délabrés et pseudo-bidonvilles font prendre conscience de la pauvreté d'une partie de la population ; l'intérieur de la gare est un peu surréaliste.
Heureusement, à l'extérieur du bâtiment principal, un guichet est réservé pour les trajets internationaux. Le monsieur d'âge vénérable, barbe et cheveux blancs, qui s'y trouve à un hésitant "Do you speak English ?" répond "Oui, je parle anglais.", sans une trace d'accent.
Quelques répliques plus tard et je paie 348 dinars pour une réservation - 1 dinar vaut à peu près 1 cent (et on ne se promène pas avec des billets de 20 cents !) ce qui donne une idée du point auquel cette devise est dévaluée (au distributeur adjacent, la fourchette de retrait proposée par défaut fluctue entre 100 dinars (moins de 1 euro) à 20 000 dinars (environ 180 euros)).

Pour finir, le truc useless du jour (sans laquelle ce blog n'aurait aucun intérêt- si tant est qu'il en est un) : dans le train reliant Zagreb à Belgrade, deux des mes voisins étaient un couple norvégien, quinqua- ou sexagénaires, détenteurs de pass InterRail. Si je n'oublie pas, on en reparlera brièvement...


Après une nuit en pointillés, le Monténégro pointe le bout de son nez...
Publié le 03/12/2013.

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