Trajet d'approche. |
Dans la queue. Horaires des visites guidées. Et autres détails. |
Le château de Neuschwanstein. Avertissement : vous n'avez pas fini de le voir, si vous continuez la lecture de cet article. |
Le château sépia de Hohenschwangau. Avertissement : il se peut que vos yeux se reposent dessus dans la suite. |
Vue depuis le château de Neuschwanstein. |
"Quelques" photos de cette célèbre masure :
Direction ensuite, avec empressement le Marienbrücke, un pont offrant un point de vue assez enviable sur l'ancienne demeure du fou rou de Bavière.
Le Marienbrücke, au milieu des arbres et des falaises. |
Sauriez-vous nommer (et épeler le petit nom de) ce château ? |
Quid de celui-là ? |
Vous le reconnaissez ? |
Le revoilà, depuis le pont. |
D'un peu plus près. |
On ne peut malheureusement (vraiment ?) pas prendre de photos de l'intérieur de l'édifice.
Bien que la visite soit assez courte (guère plus d'une demi-heure), que l'on soit poussé par les groupes qui arrivent en suivant, elle vaut largement le détour, ne serait-ce que pour apprendre que le monarque chaussait du 41. On admire la démesure et le monde de Louis II, entre somptueuse salle des chanteurs dans laquelle nul ne s'est jamais produit, grotte éclairée et encore chambre à coucher, avec son lit à baldaquins.
Tous les murs sont décorés, le style variant du roman au gothique en passant par des inspirations venant de sources aussi variées que le bouddhisme, les légendes nordiques, les épopées médiévales, l’œuvre de Richard Wagner ; on observe une claire volonté de glorification du Moyen-Âge, le roi s'identifiant tout à tour à son saint patron, St Louis, et à Perceval, héros moyenâgeux au cœur pur.
Incidemment, je retrouve dans mon groupe de visite la quasi-intégralité des personnes à qui j'ai adressé la parole au cours de la journée (avec la notable exception du monsieur derrière le guichet), du trio chinois qui était déjà du train depuis Munich aux deux groupes de français croisés respectivement en attendant dans la queue et en arrivant au château.
Puisqu'il y a un truc jaune un peu étrange juste en face, autant aller y faire un petit tour...
... et en profiter pour longer le lac en contrebas.
Et un dernier cliché pour la route, avec le château de Hohenschwangau perché sur son rocher.
L'est pas mignon tout plein ? |
Et que dire des panneaux allemands ? Pas grand chose.
Attention, il peut être dangereux de se pencher en arrière sur un quai rouge lorsqu'un train rouge pointe le bout de son nez. |
Si vous continuez, c'est avec les bras collés le long du corps. Sinon, il y a penalty. |
Faire et défaire le monde à coup d'horaires de trains et de changements foireux est assez jouissif, particulièrement quand ça fonctionne.
Direction Augsburg donc, puis Stuttgart, puis Karlsruhe, avec des correspondances très serrées et la chance inouïe que toutes soient à l'heure.
Les trains de jour allemands, confortables, spacieux, informatifs (fréquemment on y trouve un guide voyage avec les correspondances possibles), avec un réservation très éventuelle de 4 euros sont idéaux pour l'interrailleur alors qu'ils sont (très) chers pour le voyageur allemand lambda. Si l'on a des bons plans pour la nuit (l'hébergement est assez onéreux, tout comme les trains de nuit), la rentabilisation du pass est très rapide.
Au contraire de la France, où les TGV coûtent, même avec ce précieux sésame, plusieurs dizaines d'euros à un interrailleur étranger, les trains nocturnes ne sont pas donnés non plus et l'offre d'hébergement de type hostel est assez restreinte ; c'est étonnant que l'on croise encore des gens effectuant ce genre de voyages !
Quelques divagations supplémentaires :
-> il y a des GPS à trois échelles dans les RJ autrichiens, en plus de l'affichage de la vitesse et de l'heure estimée d'arrivée (et de la pub pour ÖBB, un truc en commun avec la DB) ;
-> un réseau social bien connu a des mesures de sécurité assez particulières, comme nombre d'entre vous le savent probablement déjà : pour se connecter depuis un ordinateur inhabituel, il faut connaître ses amis (quelle drôle d'idée !) ;
-> la clientèle des hostels est très variable d'un pays et d'une ville à l'autre. Dans les grandes villes est-européennes, davantage sont là pour du tourisme basique, du shopping ou des soirées branchées (parfois humides) ; plus à l'est et au sud, on croise plutôt des gens partis à l'aventure.
Le cinquième train depuis être reparti de Füssen m'amène jusqu'à Offenburg, en compagnie d'une famille francophone (avec une gamine insupportable) jouant à la belote puis au Uno.
Et finalement, revoilà la France, avec la traversée du Rhin, et la descente à Strasbourg, au terme d'une journée haletante.
Publié le 01/07/2014.
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