Jour 11 : De Bucarest à Brasov.

Adieu l'alphabet cyrillique, revoilà une ambiance bien plus latine.

La gare de Bucarest est bien plus accueillantes que les précédentes - elle abrite même un marché très vivant, bien que l'acquisition d'un billet de train s'avère longue et pénible (j'ai décidé d'imiter mon colocataire de la nuit et de me diriger vers Brașov, en Transylvanie) : apparemment, il faut réserver pour chaque train, les billets de 100 lei (environ 25 euros) ne sont pas acceptés (une âme généreuse me fera la monnaie en petites coupures de 10 lei) et mon pass laisse la guichetière récalcitrante.

Quelques heures à perdre, opération dénichage du centre ville de la capitale roumaine. D'imposants édifices culturels et religieux côtoient de belles bâtisses d'une autre époque, en décrépitude.

Bâtiment religieux très blanc.

Bâtiment non religieux et son panneau publicitaire.

Bâtiments jadis fort neufs.

Pendule, panneau explicatif et statue cavalière.

Bâtiment religieux moins blanc.
L'office du tourisme se trouve, ici encore, dans la station de métro - au demeurant équipée d'écrans connectés sur une chaîne d'information locale et d'une boutique vendant journaux et revues dans la langue de José Bové - à proximité de l'université.

Un nom m'intrigue sur le plan, et un petit tour de métro plus tard (dans des rames larges et très très longues), arrivée sur une place au nom du bonhomme ci-dessus.

Une statue roumaine.
C'est bien qui vous pensez que c'est. Allez savoir pourquoi les autochtones ont décidé de baptiser une place en hommage à un aéroport parisien. Ils sont fous ces roumains !

D'autant qu'à proximité se trouve un arc de triomphe à l'allure assez familière.

Pendule et arche massive.
Le train, terminus Vienne, est presque vide, et le voyage n'est ponctué que par les passages de vendeurs ambulants proposant journaux, boissons, framboises, ou la signature moyennant finance d'une pétition.

A l'extérieur le paysage défile et se fait plus montagneux comme s'éloignent les mornes plaines entourant Bucuresti. Le train avance vite dans un premier temps, beaucoup dans un second (mais sera à l'heure).

Départ de Bucarest.

Traversée des Carpates, derrière une vitre.
Au milieu de forêts de pins et de locaux prenant des bains de soleil en maillot sans eau à proximité, on s'enfonce dans les Carpates, jusqu'à la touristique Brașov.

Le centre de la vieille cité est très joli et on s'y promène tranquillement, au milieu des étals proposant pizzas, glaces et mojitos (et trouver une épicerie s'avère délicat). La clientèle semble essentiellement roumaine, et en vacances.


Une rue, colorée, de Brașov.

Une église à la robuste architecture.
Une rue, déserte, au crépuscule.
Une petite montée jusqu'au château local qui domine la ville permet d'en mettre en évidence les deux facettes :
Brașov IN.

Brașov OFF.

Le susmentionné château.
A la redescente, passage à proximité d'une attractive bâtisse verte (même si un peu décatie vue de près) :

Charmante résidence verte.


Et pour l'anecdote, le détail non négligeable :

Toquer ou ne pas toquer à la porte ?


La touche latine du roumain est très nette : de nombreux mots (voir ci-dessus) semblent très compréhensibles, voire un copier-coller du français (voir ci-dessous).

En outre, de nombreuses marques/enseignes françaises sont visibles dans les rues ; pour une raison ou une autre, la ville semble avoir un parfum allemand...
 

Intéressante discussion avec trois de mes collègues de chambrée, deux australiens et un français, qui descendent chacun à son rythme vers Istanbul.
Quelques conseils sont récoltées pour occuper la journée du lendemain (à propos des châteaux locaux, et de "celui de Dracula", à Bran), ainsi pour le passage en Hongrie qui s'approche.
Publié le 12/02/2014.

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