Jour 16 : des statues slovaques aux églises tchèques (et des photos, beaucoup de photos).

"Statues", vous avez dit "statues" ?
Bratislava est loin d'être une ville immobile, même si raisonnablement calme de bon matin, mais est littéralement parsemée de statues, à commencer par celle-ci, au coin d'une rue piétonne.

On lui marcherait presque sur la tête.
En train d'observer ou de roupiller ? "Homme au travail".
Et le bougre a deux yeux en plus, deux mètres plus haut.

Un florilège de quelques sculptures plus ou moins disséminées dans la capitale slovaque.

Schone Naci, déficient mental sans le sou.
De l'art moderne* (1).
Un monsieur avec quelque chose dans les mains.
Des squatteuses de boîtes aux lettres.
Au milieu d'un parc au bord de l'eau où le visiteur peut bénéficier gratuitement de wifi taïwanais.
Deux figurants en pleine action.**
Art moderne* (2)
Cavalier s'en allant en guerre.
Cavalier s'en allant en guerre (2).
Cheval s'en allant défier les cieux.
Fantassin s'en allant en guerre.
Civils ne s'en allant pas en guerre.


Autre curiosité, une église bleue, vraiment bleue, plutôt mignonne dans un quartier pas vraiment huppé.

Bleu. Même pas trafiqué !
Et bis repetita.
L'intérieur aussi. Et même le tapis. S'il n'y avait pas une cinquantaine de photos dans l'article...

Puisque nous sommes dans les couleurs, admirez donc ce splendide trolley-bus :


Un bus. Rose. Rose clair. Bleu turquoise. Violet clair. Gris. Vert. Jaune. Avec des cerises/pommes et une tête.

La légende est en français dans l'image.
Non, vous ne rêvez pas, cet article est une liste de curiosités photographiques d'intérêt variable sans vraiment de texte. Enchaînons d'ailleurs avec ce pont réservé aux piétons :

Et aucune indication avant d'arriver à ce point.

Quelques bâtiments un peu plus sérieux :

Vos connaissances slovaques devraient vous permettre de déterminer la nature de ce bâtiment.***
Le CHATEAU de Bratislava.
Une trouée dans les arbres. Et un restaurant panoramique ?
Vue sur la ville depuis la cour de château.
A proximité du château, un bar propose un litre de soda à 4,50 €. Revoilà, sporadiquement, les prix occidentaux. Cela reste moins cher qu'en France mais la différence n'est pas toujours très marquée. A 8 centimes le petit pain reste néanmoins abordable.

Bratislava n'a pas le cachet de Budapest mais semble agréable et à taille humaine comme veut le cliché ; l'information touristique est assez fréquente, généralement en anglais et allemand.

Derniers clichés, photographiques, slovaques. D'une qualité et d'un intérêt indubitables.

Les slovaques sont polyglottes.
Les bretons et auvergnats ne sont pas seuls.
Les vaches françaises non plus.
Une glace au melon - pas très chère, 70 cents, et pas très bonne - et un bus plus tard, revoilà la gare ferroviaire. Au programme, un train à destination de Berlin jusqu'à Prague.

Dans le train, le contrôleur slovaque prend ombrage de l'absence de couverture de mon pass, m'expliquant que sans elle, il est invalide. Il me prévient qu'il revient sous peu ; je ne le reverrai pas du trajet et ses homologues tchèques ne me chercheront aucune noise.

Deux vigiles armés, Securitas inscrit dans le dos, font des aller-retours dans le train. A chaque passage, sourire, menaçant de tourner au fou-rire, échangé avec la personne qui me fait face. J'essaie de savoir si c'est une occurrence fréquente mais notre degré de compréhension ne nous le permet pas. Finalement, ils descendent.

A noter aussi le passage en plein trajet d'un agent de service vidant les poubelles.


Un poétique nom de localité.

Arrivée à Prague, avec plus d'une heure de retard, et une fois de plus la proportion de tramways et de trolley-bus semble démesurée par rapport à celle de la capitale française.

NB: si vous doutez du niveau de compréhension de votre interlocuteur, ânonner les mots un par un dans un anglais hésitant et une feuille de papier sur laquelle sont inscrits toutes les coordonnées utiles du train marche à merveille.

NB2 : 3 euros pour relier Prague à Hambourg. Ou comment rentabiliser la moitié du pass en un seul trajet.

NB3 : les tickets de métro permettent aussi d'accéder aux bus. Autrement dit, pas besoin d'acheter un second ticket au conducteur.

NB4 : certains escalators sont impressionnants et d'une profondeur époustouflante.

Déambulation aléatoire dans la ville, où il semble y avoir tant de choses à admirer. Une place entourée de grandioses monuments sous le soleil déclinant. Un pont adjacent, le pont St Charles, qui enjambe le Danube. L'appareil photo tourne à plein régime, et essaie de tirer profit des derniers rayons de lumière.

Art moderne* (3).
Truc religieux.
Orgue à l'intérieur du truc religieux.
Truc religieux 2.
Truc religieux 3 ornant une grande place animée.

Truc religieux 4, sur la grande place animée.
LE pont St-Charles.
Le pont St-Charles et de l'herbe.
Art moderne*  mobile.
Truc religieux 5 décorant l'arrière plan du drapeau.
Remontée vers les monuments surplombant cette rive. Endroit, et ville, touristique, mais à cette heure tardive c'est tout à fait supportable. En haut, arrivée face à ce qui ressemble à (et est probablement) un bâtiment (pas trop de risques là) tchèque (non plus) inattrayant (question de goût). En reculant de quelques bas on aperçoit dépassant derrière les flèches de la cathédrale/basilique (ci-après dénommée Truc religieux 6) aperçue d'en bas.

Tomber subitement face à cet édifice hors du commun, alors que le soleil disparaît à l'horizon, est assez... époustouflant, émerveillant, édifiant ? Choisissez un adjectif qualificatif débutant par "é".


Truc religieux 6 (1).

Truc religieux 7.

Truc religieux 8.

Truc religieux 6. Planqué derrière un échafaudage.

Truc religieux 6 (3).

A Prague aussi, des gens immobiles bourrés.**

Descente vers la Duna.

Revoilà le pont St Charles.

Et pour finir, un truc non religieux.

La pénombre s'installe, temps de rejoindre l'hostel de la nuit.


* : terme dérogatoire pour désigner toute œuvre autrement inqualifiable par l'inculte auteur de cet article.

** : pas vraiment.

*** : ce n'est pas une salle d'entrainement au saut à la perche.

Publié le 25/06/2014. 

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