Jour 18 : soirée munichoise.

Comme vous mourrez d'envie de me lire disserter de manière incohérente sur les trains, qu'attendons-nous ?

Pour les mordus des ondes et les farouches opposants à la déconnexion, se trouve dans les trains (en Hongrie notamment) comme dans les villes (à l'instar de Bratislava) de plus en plus fréquemment du WIFI.

Plus on va vers l'est plus la traversée sauvage des voies est monnaie courante.

Plus on va vers l'est plus la densité d'herbe entre les rails, en particulier dans les gares, est importante.

Dans la plupart des pays, contrairement à la pratique courante en France, il y a une colonne spécifique aux retards dans les tableaux d'affichage des trains (au même titre que le quai d'arrivée par exemple). La SNCF refuserait-elle de voir la vérité en face ?

Certains pays, notamment la Roumanie et la Hongrie, sont assez inventifs au niveau de la (généralement) brève musique qui précède chaque déclaration solennelle ; dans certaines grandes gares européennes, en particulier Prague (et la Czech railway company), les annonces sont doublés en anglais (et en français à Brasov).

A la notable exception de la gare de la capitale tchèque, les voies des trains sont affichées au moment où les trains apparaissent sur les tableaux d'affichage, lorsqu'ils existent. A croire que les français, et leurs 20 minutes, aiment à maintenir le suspense ; plus globalement (et j'ai beaucoup plus récemment pu constater que c'était aussi le cas dans les gares françaises, il s'agit de chercher un peu) deux affiches, une recensant les départs, jaune, et une listant les arrivées, blanche, accompagné(e)s des horaires, des gares desservis, des voies et d'autres informations subsidiaires, sont accrochées quelque part. Sans exception de la Slovénie à l'Allemagne. Souvent accompagnées sur les quais de tableau de composition de train, spécialement pour les trains internationaux, où on peut lire le type, le trajet effectué et le numéro de chaque wagon.

Les voiture-lits (en français dans le texte) présentes dans nombre de trains de nuit internationaux sont introuvables en France, où les passagers doivent se contenter de simples couchettes.


Oh, et puis tant qu'à faire, d'autres bricoles, là aussi en vrac :

Demander des idées aux gens que l'on croise, ça peut en être une bonne.

McDonalds et Coca sont des enseignes omniprésentes ; la concentration des premiers est assez hallucinante dans le centre ville de Bratislava et les slovaques (et leurs voisins tchèques), encore eux, ont leur propre version du second.

L'European Rail Timetable, le bouquin en photo au tout début de ce blog, m'aura été d'une utilité incroyable ; dans un pays étranger dont on ne parle pas le langue, il est tellement plus simple d'arriver à un guichet sachant déjà exactement quel train on veut prendre. La planification, à court, moyen ou long terme, en est grandement facilitée. En revanche il n'est pas toujours évident à lire : un train peut se retrouver coupé en morceaux (mais garde en général son numéro, un bon moyen de l'identifier) et apparaître ailleurs avec moins d'arrêts ; l'index n'est pas toujours optimal. Savoir qu'un train existe peut aider, et quelques minutes de décalage se glissent parfois entre deux horaires.
L'alternative évidente, en plein développement, est l'utilisation des téléphones mobiles et du réseau wifi (très pratique aussi pour la réservation d'hostels ou tout un tas d'applications québecoises au douteux intérêt). Et puis l'ERT, ça fait toujours un truc à lire.



Après quelques jours de hiatus, c'est reparti en direction de Munich ; train moderne en retard de huit minutes à un point, ce qui semble mettre un bazar inouï dans les correspondances.
Grande nouvelle : j'ai finalement récupéré la couverture de mon pass !


Dans la cage d'escalier d'un hostel munichois.
 Direction la Marienplatz et le centre ville ; quelques bâtiments attirent l’œil, au milieu de pas mal d'asiatiques et de beaucoup d'espagnols.

Un promeneur. Une statue.

L'hôtel de ville sur la Marienplatz.

Itou.

Des arbres devant une cathédrale non identifiée.

Des stèles funéraires sur les murs de la cathédrale ci-dessus.

Des couleurs ! Un bâtiment à vocation artistique.

Une bâtisse jaune à vocation religieuse.

Sortie d'eau avec courant sur lequel des surfeurs s'en donnent à cœur joie.
 Il faut aller chercher les locaux à l'Englische Garten, où un festival japonais côtoient les surfeurs, les footballeurs en herbe et plagistes dans une certaine ambiance et sous un soleil ensoleillé et pas froid.

Des baigneurs profitent du même courant pour se laisser descendre sur des centaines de mètres à travers le parc.
 Un peu plus loin, à proximité d'une tour qui se veut typiquement japonaise/chinoise (?), d'innombrables tables, à côté de ce qui s'apparente à une vaste cafétéria en plein air.

Remarquez au premier plan, un édifice typiquement allemand.

Zitronenlimonade, pas mauvais.

Mais moins bon que ces bretzels géants !

Plan d'eau, Englische Garten.

Tour d'une église.
Façade d'une église.

Après un petit tour du métro (diantre, qu'en sortir est compliqué), l'heure d'aller faire dodo se rapproche.

Publié le 29/06/2014. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire