Jour 13 : la cambrousse alias Puszta hongroise et le parc national d'Hortobágy

Une bonne poignée de dizaines de minutes de retard qui chamboulent de complexes plans établis (et la ponctualité des trains hongrois sera mise à mal à plus d'une reprise). Tant pis, c'est le jeu, ce ne serait pas drôle sinon...


On fait la course ?

Descente à Szolnok, puis direction Debrecen.
De l'autre côté de l'allée centrale du train, une famille potentiellement roumaine avec les parents, la fille d'une bonne dizaine d'années, le fils de deux ou trois ans, et la petite dernière, pas beaucoup plus d'un an. Une gamine d'un âge semblable à celui du garçon se pointe et commence à parler, ramener des jeux, faire des câlins à la cadette, à lui proposer les chips de ses parents...

Arrivée en retard à Debrecen, suivie d'une brève et infructueuse tentative de dénichage d'un endroit où passer la nuit.
Un train à destination d'Hortobágy et du parc national environnant.
Bagages juste au-dessus de la tête et individus équipés pour camping et pêche.

Le magyar dans toute sa splendeur.

La Puszta.
 Cette nuit, ce sera camping, l'occasion d'inaugurer la petite tente légère qui traîne dans mon sac. La jeune femme qui tient l'accueil semble ravie de voir âme qui vive. 3350 forints (un peu plus de 11 euros) la nuit : pas donné mais pas vraiment le choix.

Un ponton, quelqu'un sur un ponton, de l'eau, des trucs sur l'eau.
 La campagne autour du village n'est pas trop moche, ce qui paraît raisonnable quand on sait que le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Peut-être est-ce la saison, même si le mois de juillet est bien entamé, peut-être un manque d'enthousiasme des hongrois pour ce parc - bucolique mais pas vraiment spectaculaire - que je n'aurais au final pas vraiment visité.

Tout est sur le panneau.
 L'endroit se veut touristique - office du tourisme, musées à foison, activité avec des chevaux (apparemment assez rares), vente de bibelots locaux, tours en barque sur la sympathique rivière locale - mais ne l'est pas vraiment. Cela fait un peu vide, surtout dans les trois musées que je visite (pour un prix cumulé de 400 Ft, merci la carte ISIC pour cette économie de 74 cents !) et qui évoquent l'histoire de la Puzsta, les coutumes de ses habitants, l'élevage des animaux, les activités des villageois, l'évolution du commerce, etc, malgré l'immuable paire de camping-cars néerlandais trainant dans les parages (si vous l'ignorez, il y a toujours des campings néerlandais qui trainent dans les parages).

La Puszta v2.

Peut-être est-ce la saison, même si le mois de juillet est bien entamé, peut-être un manque d'enthousiasme des hongrois pour ce parc - bucolique mais pas vraiment spectaculaire - que je n'aurais au final pas vraiment visité.

La Puszta v3.

Un chemin en fer.

L'habitat local pour les touristes.

De l'eau qui court. Tranquillement.

Un champ. De fleurs sauvages.
  Apparemment, un pont blanc à la sortie du patelin est le plus long pont en pierres du pays.
Conclusion : il n'y a pas énormément de ponts en pierres dans le pays.

Des gens. Le plus long pont de pierre de Hongrie. Et le ciel bleu.

Une église. Moderne.
 Ambiance calme et paisible, ce qui tombe bien car sommeil à rattraper et train à attraper aux aurores, direction la capitale, Budapest.
Publié le 10/04/2014.

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