Jour 14 : Buda et Pest, une grande ville est-européenne.

Nuit calme, initialement bercée par le pépiement des oiseaux. Condensation assez impressionnante sur la paroi de la tente et sur le duvet. Lever du soleil vers cinq heures. Opération séchage général, après un détour pour vérifier que la piscine voisine ne prenait pas feu. Départ vers la gare, sous le regard de quelques impressionnants volatiles et de vélocipèdes avec des récipients à eau sur leur porte-bagage longeant les quais.


Le gardien du lampadaire.

De bon matin, depuis un train.
  Train un peu bringuebalant jusqu'à Füzesabony, devant lequel deux lièvres fuient. Même contrôleur que la veille. Presque tout le monde descend à Tiszafüred. Arrivée à Füzesabony. Gare sympathique, frais de réservation pour Budapest dérisoire. Les trains matinaux hongrois sont parfois ponctuels, et modernes (accès wifi, affichage électronique, tri sélectif).

Une légende ? Pourquoi faire ?

En gare de Budapest Keleti.


La capitale est là. Gare Keleti. Compostage manuel de ticket de métro. Gare Déli. Tournage en rond. Vieilles fortifications. Quartier de Buda. Escaliers. Blanche église St Mathias pointe le bout de son nez. Petites tours et remparts en mode conte de fée : Bastion des pêcheurs. Splendide vue sur le Danube - Dana de son petit nom - et la rive opposée, le quartier de Pest. Un bâtiment attire l'oeil. Pas moche pour un parlement.

L'église St Mathias.

Et le parlement !

Le Bastion des Pêcheurs.


Petit tour des remparts et de la haute ville. Statues et pseudo-armes en vue. Beaucoup de francophones, encore davantage d'hispanophones.

Décoration, décoration.

Contraste, contraste.

Statue, statue (1/3).

Statue, statue (2/3).

Statue, statue (3/3).
 Descente au bord de l'eau. Passage devant le funiculaire. Marche jusqu'à l'hôtel Gellert, entre vélos, trams jaunes et taxis (pour le taxi 3, appeler le numéro 3 333 333. Et pour commander des pizzas, le 333 33 33. Bien sûr.).

Un mince filet d'eau séparant Buda et Pest.

Un pont sur un mince filet d'eau séparant Buda et Pest.

Un tramway sur un pont sur un mince filet d'eau séparant Buda et Pest.

Un poteau et un tramway devant le célébrissime hôtel Gellert.
Traversée du petit ruisseau dans le bas de la vallée. Rue commerciale très touristique, la Vaci utca. Prix en euros plutôt qu'en forints, échange en anglais plutôt qu'en magyar. Bibelots et casques d'aviateurs à gogo. Hostel dans un bâtiment ancien au standing non négligeable. La personne à l'accueil décide qu'elle a besoin d'améliorer son français. Deux mexicains et une anglais, voyageant de concert, parmi mes éphémères colocataires. Petit tour sur internet pour la première fois en une grosse dizaine de jours. Accident mortel de train en France. Pas la façon la plus réjouissante de renouer avec cette réalité.

Signalétique des utcas
Exploration de la ville. Impressionnante synagogue. Promenade sur les rives du Danube. Basilique Szent Ivansk, Saint Etienne dans un autre idiome. Entrée épaules dénudées, donc en infraction, et décevante : fraction très limitée ouvert au public, et payante. L'opéra en jette.
Szent István Bazilika.

La culture française, que voulez-vous...

Ombre et lumière.
Vadrouille vers le parlement, en travaux, sous le soleil couchant.

Exposition de chaussures en plein air.

Dégustation d'alcool de prune fait maison à l'hostel, selon le rituel local.

Première grande ville d'Europe centrale dans laquelle je mets les pieds, Budapest est parsemée de vieux monuments mystérieux et a l'air d'une sympathique ville dès que l'on s'éloigne des artères les plus touristiques.

Les hongrois sont apparemment amateurs de water-polo : regroupements devant les écrans de cafés/bars/restaurants en diffusant.
Publié le 21/04/2014.

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