Jour 19 : Salzbourg et le Königssee, pas dans ce sens.

Une journée qui commence aux aurores, qui se déroulera, comme la suivante, et à plusieurs reprises littéralement, au pas de course.


Première partie : un petit tour au Königssee.

Dans le métro munichois, plusieurs lignes ont leur arrêt sur le même quai ; train jusqu'à Freilassing. Flux important de gens montants puis descendants, visiblement vêtus pour une journée à la plage.
Pour aller jusqu'à Berchtesgaden, il faut emprunter les trains d'une compagnie autre que la DB Bahn, la bien nommée Berchtesgadener Land Bahn.

A Freilassing c'est un peu le chaos et ce sera finalement un bus qui fera le trajet ; la contrôleuse de la BLB semble un peu perdue et rechigne légèrement en voyant mon pass mais comme elle parle moins bien anglais que moi allemand, elle laisse tomber l'affaire (avec le recul, j'aurais probablement dû essayer de lui parler en français !).

Dans le bus, vue sur les Alpes bavaroises.
En gare de Berchtesgaden.
Le temps que comprendre quel bus emprunter pour monter au Königssee, je le vois partir sous mes yeux ; le suivant est dans une heure et le panneau pour piétons indique une heure et quart de marche jusqu'au lac. Le calcul est vite fait.


Montée vers le Königssee (1).

Montée vers le Königssee (2).
Un bon d'une cinquantaine de minutes dans le futur et voilà une petite flaque, sublime au milieu des sommets parsemés de rares névés et des versants de pin, avec les hordes de touristes que méritent un tel lieu...

Le Königssee.
Munie d'un billet aller-retour en bâteau pour la chapelle de Saint Bartholomé (avec une publicité pour un restaurant d'un chaîne de fast-food bien connu à proximité au verso).

Sur le Königssee.
Halte au milieu du lac pour le "traditionnel" concerto de trompette avec réponse de l'écho (si vous ne l'entendez pas, c'est à peu près normal, mais en réalité c'est assez impressionnant).


Sur le Königsse, suite.

La poster girl du coin, la chapelle de St Bartholomé.

La revoilà.
Débarquement à quelques mètres de la chapelle ; petite marche vers un endroit appelé Eiskapelle qui se révèlera ne pas vraiment être une chapelle en glace (ou alors ce n'était simplement plus la saison).

Une autre chapelle sur la route.
Le chemin, bien plat au début, finit par s'élever particulièrement en coupant les lacets, et on aborde mêmes quelques passages délicats si l'on porte des tongs, comme de nombreux panneaux incitant à la prudence et un hélicoptère orange sont là pour en attester.

Des montagnes, et des arbres.

Des montagnes, sans arbres.
Retour vers St Bartholomé puis vers l'autre rive du lac. Compter 35 minutes de bateau pour le trajet retour.

St Bartholomé, une fois de plus.

Un îlot perdu au milieu du Königssee. Le pauvre...
Le prochain bus est dans 45 minutes, le prochain train dans 35 minutes. S'en suivent cinq kilomètres de course sur un faux-plat descendant sous le soleil de 14 heures. Heureusement le train est à l'heure !



Deuxième partie : petit intermède photographique.

Oh, le joli chien ! Oh, la jolie crotte !

Oh, le joli fromage vert !

Oh, la belle eau frisante !

Oh, de l'autrichien dans le texte !

Oh, une guitare comestible dans une boulangerie salzbourgeoise !

Oh un tag de Mozart dans un passage souterrain de la ville de Mozart !


Troisième partie : un crochet par l'Autriche.

Lui-même.
Ici, la star du show, c'est lui. Entre boutiques reprenant son nom, statue en plein centre ville, représentation cartonnée indiquant la sortie de la cathédrale, il est partout.

Ici, c'est Salzbourg, en Autriche, pays que j'avais jusqu'alors consciencieusement évité, ville qui vaut le détour et mérite davantage que les deux heures et trente minutes que je lui ai accordées.

Lui, c'est Wolfang Amadeus Mozart. Il se pourrait que ce nom vous dise quelque chose.

Un peu de marche pour rejoindre le centre ville, en grande partie piéton, depuis la gare. Forte impression laissée par l'intérieur de l'imposante cathédrale, malgré mes médiocres connaissances combinées en art et en religion.

La cathédrale (?) de Salzbourg.

Façade de la cathédrale (?) de Salzbourg.
Intérieur de la cathédrale (?) de Salzbourg.
Visite légèrement bâclée du blanc château grand qui surplombe la ville, sans profiter de toutes les possibilités offertes par le billet d'accès (8 euros tout de même), hormis l'utilisation du funiculaire pour... redescendre.

Grand château blanc qui surplombe la ville, et bonhomme coincé au sommet d'un sphère doré.
La ville est vraiment très belle vue d'en haut, une rivière (le Salzach apparemment) y serpente et de l'autre côté, les Alpes pointent le bout de leur nez.

Un ou deux clochers.

Là aussi. Avec une montagne pour la décoration d'arrière-plan.

Un bout de blanc château.

Un autre.

Et un autre.
Et une dernière pour la route.

Vue sur le Salzach. Et le reste de la ville.
Pas trop trop moche, n'est ce pas ?
Souvenir d'un mémorable descente en funiculaire. Émotion, émotion.


Il paraît que ce serait une vache. Y croyez-vous ?
A noter également, dans cette charmante cité, un cimetière assez intéressant, deux-trois églises suffisamment distinctes pour éviter l'installation d'une impression de déjà vu, un restaurant fondé en 803 (le menu de l'époque : civet de prunelles en entrée, aile de diplodocus et talon de mammouth comme plat de résistance accompagnés de rumex frais, avec du sorbet de betterave en dessert et du foie de morue comme digestif), un bus avec de (faux) pigeons collés sur le toit, une tête de géant sortant du sol et une vache peinture.


Dans la soirée, courte discussion dans la chambre, avec deux californiennes ne se connaissant et une finlandaise plus âgée que la moyenne ayant jadis étudié à Budapest, voyageant seules.

Publié le 30/06/2014. 

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